Appartement
| Disponibilité après achat
| Paris
Autour de
600 000
€ (commission comprise)
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Type de bien
Appartement
Les avantages
Parfait état
Parfait état
Calme
Standing
Secteur
localisation, immeuble exceptionnel, espace privatif sur le palier
Surface
35 sq meter
Surface (Loi Carrez)
35 sq meter
Nombre de pièces
2
Nombre de chambres
1
Etage
3
Nombre d'étages
4
Vue principale
Rue
Nombre de salles d'eau
1
Accès PMR
Non
Ascenseur
Non
Année de construction
Entre 1850 et 1913
Type de construction
Classique
Matériaux
Pierre
Standing
Etat intérieur
Excellent état
Etat des sols
Excellent état
Etat des murs intérieurs
Excellent état
Etat de l'installation électrique
Excellent état
Etat de la plomberie
Excellent état
Etat des murs extérieurs
Excellent état
Etat de la toiture
Bon état
Etat de l'isolation
Excellent état
Espace extérieur
Oui
Salle à manger
1 sq meter
Aménagement général
Atypique
Type de cuisine
Ouverte
Equipements de la cuisine
Meublée et équipée
Electroménager
Four
Micro-ondes
Plaques de cuisson
Réfrigérateur
Congélateur
Lave vaisselle
Machine à laver
Téléphone / Internet
Fibre optique
Parking
Non
Cave
Non
Type de chauffage
Individuel
Energie du chauffage
Electricité
Etat du chauffage
Excellent état
Type d'eau chaude
Individuel
Type d'énergie eau chaude
Electricité
Taxe foncière (par an)
480 EUR
Electricité (par mois)
75 EUR
Travaux en cours
Aucun
Travaux réalisés depuis 5 ans
Rénovation intégrale appartement - plomberie - électricité - peinture - sols - aménagement
Travaux prévus
Aucun
Budget des travaux à venir
30000 EUR
Bien en copropriété ?
Oui
Copropriété en difficulté ?
Non
Nombre de lots
80
Etat des parties communes
Bon état
Plus d'informations sur la copropriété
Transports
Métro
< 7 min
Métro
< 7 min
Bus
< 7 min
Bus
< 7 min
Commerces
< 2 min
Qualité du secteur
Plus d'informations au sujet du quartier
Trudaine, Rochechouart est un quartier de jeunes cadres dynamiques de la commune de Paris 9 (75009). Les 16010 habitants sont en majorité des jeunes cadres dynamiques. Ils sont plutôt jeunes, plutôt locataires de leur logement (55 %) et ont des revenus élevés (36000 euros par ménage). Le quartier est très animé (5,3 restaurants, cafés et bars tous les 100m) et il y a partout des commerçants (25,7 tous les 100m).
La taxe d'habitation, payée par l'occupant locataire ou propriétaire, est très faible (12 %) et la taxe foncière y compris ordures ménagères est très faible (18 %). Le maire est Delphine BÜRKLI.
La taxe d'habitation, payée par l'occupant locataire ou propriétaire, est très faible (12 %) et la taxe foncière y compris ordures ménagères est très faible (18 %). Le maire est Delphine BÜRKLI.
Ce bien est vendu par :
Le bâtiment le plus original, terminé en 1851, est celui qui longe la rue Rochechouart. Pour éviter l'apparence d'une caserne, l'architecte l'a composé de deux corps de logis parallèles qui sont reliés par des passerelles et des escaliers. Cette partie centrale est éclairée grâce à une toiture vitrée. Il est construit sur des caves et comprend quatre étages et 86 logements. Les logements étaient loués 100 francs pour les pièces sans feu et 150 francs pour les pièces chauffées. Au total, quand les logements comprenaient une chambre à feu, un cabinet clair et une petite cuisine, la location pouvait aller jusqu'à 300 francs. Pour lutter contre les maladies, l'architecte avait veillé à l'aération et à l'hygiène. Les toilettes et l'évacuation des eaux usées étaient placées à chaque extrémité du bâtiment ; il y en avait quatre par étage. Les ouvriers qui y logeaient avaient droit à des visites gratuites d'un médecin, à une garderie pour les enfants, un lavoir, un séchoir et un pavillon de bain séparé.
Les autres bâtiments sur cour reprenaient un plan plus traditionnel.
L'accès à la cité se faisait par une entrée unique placée sous la surveillance d'un concierge.
La cité est inaugurée le 18 novembre 1851. Elle ne rencontre pas le succès escompté, probablement parce que les ouvriers n'acceptent pas le règlement draconien imposé, avec notamment un couvre-feu obligatoire à 22 heures.
En 1867, l'ingénieur C. Détain écrit : « Cet ensemble est satisfaisant au point de vue de la propreté générale et de la salubrité, mais son aspect rappelle trop la caserne, l'hôpital ou le cloître1. »
La cité Napoléon jouxtait les importants ateliers de manufacture militaire Godillot, dont l'incendie2 en 1895 faillit détruire tout le quartier. Par ailleurs, l'industriel Alexis Godillot avait son hôtel particulier au 56, rue Rochechouart.
Il y n'y eut guère d'autres exemples à Paris de telle architecture : pour les conservateurs, ce type de cités était considéré comme un « repaire » de révolutionnaires et, pour les socialistes, comme des « ghettos » ouvriers placés sous surveillance policière (parce que fermée par une grille).
L’ensemble des immeubles est inscrit monument historique par arrêté du 9 décembre 2013.
Les passerelles et les escaliers le long de la rue Rochechouart ont été remis en état en 2011.